Allez, je m'engage à écrire un article par semaine donc un article tout les samedi ! Dites moi en commentaire les sujets que vous aimeriez que j'aborde.


Cette semaine j'aimerais vous décrire notre quotidien.


Nos journées de voyage se ressemblent mais ne sont pas du tout les mêmes. À Paris, le temps me filait entre les doigt mais sur le vélo les journées passent lentement.


Le matin on se réveille sans réveil vers 8h. C'est Inès qui est réveillé la première. Elle ouvre la tente et regarde dehors, un peu comme un chat. Juste le paysage - jamais le même - où il ne se passe rien, mais elle regarde quand même. Parfois elle lit. Moi je dors.


Ensuite on s'habille, des mêmes vêtements que la veille. C'est une étape difficile parce qu'il faut enfiler des vêtements froids alors qu'il fait froid et qu'on était au chaud. Puis on prépare le petit dej sur notre cuisinière - un petit camping gaz décathlon®. C'est de la chicorée avec parfois des oats, parfois une tartine de miel, parfois rien - mais dans ce cas on achète un pain au chocolat sur le chemin.


Vers 9h30-10h, apres avoir replié et séché la tente et rangé les sacoches, "on décole" - on commence à pédaler. Dans la matinée on trouve une boulangerie puis un marché ou une supérette - il y en a tout le long du chemin - pour le déjeuner et le dîner. On ne prévoit jamais pour le lendemain. On a quand même une semoule et une boîte de conserve cassegrain® en réserve, au cas où. Le 1er mai, jour férié, on a failli l'ouvrir, mais heureusement il y avait un kebab ouvert à Decize. On a croisé quatre ou cinq marchés dans les villages qu'on a traversés. On aime beaucoup faire le marché. Des gens curieux de nos vélo chargés viennent discuter avec nous, c'est chouette.


Le midi vers 12h30-14h - ça dépend du petit dej - on se pose deux heures pour profiter. Mon plaisir c'est de déjeuner sur une table de pique-nique. C'est un luxe de pouvoir s'asseoir à une table !


L'après-midi on repart jusque vers 18h où on commence à chercher un lieu de bivouac - dans le cas où on ne s'est pas généreusement fait inviter en chemin. Il faut un beau lieu, c'est à dire avec un beau paysage, légèrement à l'écart pour avoir de l'intimité, mais pas trop éloigné du chemin. Il doit y avoir du soleil pour la chaleur et éviter les zones trop humides.


Dès qu'on a trouvé, on installe tout de suite la tente, puis on prépare sur notre cuisinière un repas chaud. Du riz, des pâtes, des lentilles, un dîner de champion. C'est toujours moi qui cuisine pendant que Inès installe son lit.


On essaye de se coucher en même temps que le soleil, vers 21h, parce qu'après il fait trop froid. On rentre dans la tente se réchauffer, on lit sur nos liseuses les romans en cours et je mets à jour le blog.


La nuit tombée, on s'endort sous les étoiles. "Demain s'inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine."


Raphaël