Mieux vaut tard que jamais... quatorze jours depuis notre départ et voici enfin mon premier article !


Je commence par une petite clarification: Inès tient le compte Instagram, et moi le blog.


À vrai dire, je pensais faire des vidéos, mais sans ordinateur et sans expérience dans ce domaine je préfère simplement écrire.


Aujourd'hui j'aimerais revenir sur le premier jour - le jour 1, celui qu'on retient.


C'était le jour tant attendu, l'échéance ultime, le départ fantasmé. Au départ ce voyage n'était qu'un rêve, et c'est quand on a décidé ensemble de la date, "deux semaines après Pâques", que le rêve s'est transformé en projet concret.


J'étais tellement heureux de retrouver tout nos copains à Notre Dame ! Ça donnait un côté officiel au départ qui m'a aidé à rentrer dans le voyage. Le rêve est devenu réalité !


La journée à commencé à Bourg la Reine chez Stéphane qui nous avait accueilli avec nos vélos et nos saccoches prêts à partir. Prendre le Rer avec des vélos chargés c'est sportif, heureusement il y a la sortie 6 à Saint Michel qui dispose d'un ascenseur donnant sur la rue. Tous le long du trajet je priais pour la sortie ne soit pas bloquée.

On est arrivé à Notre Dame vers 9h45, fait notable parce que pour la première fois de la semaine nous étions en avance ! - Dans un futur article je vous raconterai nos préparatifs. En résumé on était tout le temps à la bourre.


Sur le parvis de Notre Dame on a été un peu émus de voir autant de monde qu'on aime pour dire au revoir. On s'est senti tellement encouragé et soutenu ! Avoir été accompagnés par des copains en vélo sur les premiers kilomètres, ça nous encourage encore dix jours plus tard. En plus, on avait pas vraiment préparé la route, heureusement que Nicolas et Stéphane étaient là pour nous guider ! Ça nous a permis d'être dans le peloton pour discuter.


Toute la journée on a longé la Seine. Sans les sacoches on aurait eu l'air de faire une promenade en vélo. J'ai porté mon vélo et celui d'Inès sur l'épaule - l'un après l'autre, même si, bien sur, j'aurai pu faire les deux en même temps sans problème - pour passer plusieurs fois des ponts et des barrières. Vraiment c'est pas si lourd tout ce qu'on emporte. On a jamais pesé, faudra qu'on essaye.


Au fur et à mesure qu'on avançait, les copains étaient de moins en moins nombreux. On a fait beaucoup d'au revoir - où j'essayais de ne pas pleurer - et le jour passant nous sommes finalement arrivés sur la commune de Bois le Roi, notre première destination.


Nous sommes entré dans la "Forêt domaniale de Fontainebleau - feu interdit" où on a rejoint Zab, Étienne et Lola qui avaient trouvé un petit lieu de bivouac de derrière les fagots, et Charles a fait un gros feu pour réchauffer tout le monde.


A la lueur des étoiles, nous avons fini cette journée de la meilleure des façons : avec des chamalos grillés au feu et un loup garou - où, évidemment, Lola a gagné.


Raphaël